Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la loutre à roulettes
25 juillet 2010

J'aime... mon osthéopathe

Et pas seulement parce qu'elle a des mains en or qui me réparent à chaque fois, non, non. Il y a de ça évidemmment, mais pas que : entre Marie-Odile et moi, il y a autre chose, un lien plus intense que mes histoires de méninges spasmées.

Tout d'abord, il y a la voix calme, posée, chaleureuse. On la sent qui vous écoute, qui prend le temps de recevoir parfaitement ce que vous dites. Ensuite, la chaleur humaine se confirme parce qu'elle ne vous laissera pas souffrir : elle m'a déjà prise en urgence à 8h00 du matin un samedi alors que tous ses rendez-vous étaient pris depuis belle lurette ! Demandez à un dentiste à Brunoy de vous prendre en urgence, il vous fixe un rendez-vous trois semaines après ( non, je ne suis pas de mauvaise foi, ça aussi j'ai testé pendant ma grossesse ).

Une fois rue de la Cerisaie à Paris, on entre dans ce que j'aime beaucoup chez mon osthéopathe : son cabinet. Je l'ai vu en cours d'aménagement et je l'ai vu fini. C'est une oeuvre d'art dédiée à la relaxation : poutres apparentes, vieille brique, rideaux en cotonnade crème épaisse qui ne coupent l'espace que lorsqu'il faut entourer le patient... Marie-Odile a du goût pour les matières brutes et leurs contrastes. Une fois allongé sur la table, le regard n'est pas arrêté par le plafond. Deux puits de lumière permettent d'apercevoir ici un tableau, là des plantes vertes. Marie-Odile a du goût pour la clarté.

Voilà, vous avez devant vous une longue femme aux cheveux châtains, qui vous sourit, qui vous dit que tout ira bien et que vous avez immédiatement envie de croire. Hier, nous avons parlé de Martin Eden de London ( que je vais vite aller emprunter ), de Prejlokaj, de Fabienne Verdier ( oui, oui, mon post est en préparation ), de Bruges et de la peinture flamande. Elle a pris son temps, comme toujours, pour trouver le mot juste, la bonne expression, parce que ça aussi, ça fait partie de la posture, de ce qui fait tenir droit dans la vie, le langage choisi.

Hier, je l'ai regardée, apaisée, enfin, après plusieurs jours de douleur continue, je l'ai vue, tellement sereine et je me suis dit : voilà une femme qui s'est trouvée, forte aujourd'hui de s'être trouvée, mais dont on sent qu'elle a eu des fêlures. Une femme à laquelle j'aimerais ressembler.

Publicité
Publicité
Commentaires
la loutre à roulettes
Publicité
la loutre à roulettes
Archives
Newsletter
Publicité