merci, monsieur giraudot

Quand j'ai commencé ce blog, il y a maintenant pfffiou... deux mois, je devais me retenir de courir photographier toutes les merveilles d'albums jeunesse dont nous avons truffé la chambre d'Isild. Résultat : deux mois de blog-age? intensif et un seul billet sur le sujet. Je rectifie donc mon tir maladroit ici ( jamais été bonne en sport, mais je crois que ça se devine rien qu'à me lire ), avec un petit trésor que nous avons écouté une bonne cinquantaine de fois pendant nos vacances : Pierre et le loup.

Rien de neuf sous le soleil, me direz-vous, légèrement agacés. Rien de neuf, non ! vous rétorquerai-je, l'oeil brillant et le sourire au coin des lèvres. Mais c'est avec les vieux pots que l'on fait les meilleures confitures et je peux vous dire que je m'y connais en petits plaisirs sucrés... Bref, ne me boudez pas : la partition n'a pas changé, mais... Les dessins d'Olivier Tallec sont adorables, ronds, mignons et il y a des amours de crayonnés à certaines pages qui rappellent le procédé cher à Rebecca Dautremer. ( Comment ? Je n'ai pas encore poussé mon grand cri d'amour pour cette illustratrice ? Honte sur moi ! ).

Et puis, avec cet art consommé et limite divinatoire qui est le mien, je suis encore une fois à la pointe de l'actualité car le récitant n'est autre que feu Bernard Giraudot. Et là... quelle voix ! Quelle manière neuve de lire le texte ! Bon, je l'avoue, à la cinquantième écoute en une semaine, on le trouve rasoir, comme n'importe qui d'autre, mais dans les débuts, c'est juste très agréable et c'est bien ce qu'on demande à ce livre-disque, non ?

Donc, monsieur Giraudot, si tu nous vois de là-haut, j'incline bien bas mon chef et mon chapeau !