week-end esprit campagne à Brunoy
Quand on habite en banlieue parisienne, il faut parfois s'attendre à des animations un peu ridicules du type : charcuterie et animaux de la ferme pour que les petits citadins aient vu une poule au moins une fois dans leur vie. Quand je pense que certains de nos élèves à Evry ne savent ni ce qu'est un gland, ni ce qu'est un chène, j'ai tendance à penser que Marie-Antoinette au Trianon était moins frivole qu'on ne l'a cru.
Brunoy étant le charmant petit village qu'on sait, les responsables des animations ont viré les poules, canards et autres cochonailles vivantes pour aller courageusement vers plus de fantaisie : cette année, on pouvait admirer en plus des traditionnels baudets du Poitou étrillés en profondeur et autres chevrettes proprettes ( qui me font toujours penser, excusez-moi de cette parenthèse à la magnifique réplique de Marina Foïs dans Bienvenue au gîte : "Parce qu'elle est climatisée, votre montagnette ? " Oui, je sais, ça ne fait rire que moi. ), un dromadaire et un rêne. Yes mam', un vrai rêne du père Noël !
Petites filles et grandes se sont régalées de ce spectacle, pendant que maman loutre et papa castor faisaient leur provision de lonzu corse, autre petit régal de la rentrée, qui me réconcilie à chaque fois avec les tentes blanches, l'encombrement du trottoir et l'animateur qui se croit obligé de parler sans arrêt.
Autre très grand événement : Salomé a mangé ses premières purées et compotes.
Et elle a aimé !