de mère en fille
Le blues est toujours là, qui file entre les gouttes. Mais, et je crois l'avoir déjà écrit ici, les enfants qu'on a consolent de ceux que l'on n'aura pas ou que l'on n'a pas pu avoir. Ce matin, on a zappé la danse pour cause de réveil très tardif. Tout le monde avait besoin de repos à la maison et je n'ai pas vraiment regretté cette entorse au planning de fer de l'année. Isild a donc passé deux bonnes heures à travailler dans sa chambre pour un "pestacle" qu'elle voulait donner au chat. Au final, c'était tellement bien qu'elle a fait trois représentations du Petit Chaperon rouge devant un public toujours plus nombreux et enthousiaste, une certaine petite soeur notamment, ne s'en lassait pas et aurait aimé une quatrième réitération...
Jusqu'à présent, c'était moi qui animais le petit théâtre d'ombres offert par la marraine d'Isild. Maintenant, comme de juste, c'est elle qui trouve dans cette manipulation complexe ( changement de décors, manipulation de plusieurs personnages à la fois, changement de voix ...) beaucoup de plaisir.
Quand je replonge dans mes souvenirs d'enfance, je sais que des "pestacles" j'adorais en faire avec mon frère pour mes parents, notre seul public. Je me souviens que ça ne plaisait pas toujours.Je n'avais pas conscience qu'avec toute cette créativité, j'empiétais sur un agenda très chargé. Maintenant que je suis maman, je peux dire que ce premier "pestacle" était de qualité et que je ne regrette pas d'avoir délaissé le paquet de dissertations que je corrigeais pour y assister !